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A l’aiguille d’or : de la couture autrement

Myryem Heran est à la tête de son entreprise depuis 1994. Longtemps, elle a réalisé des robes haute couture pour des cérémonies. Aujourd’hui, elle développe de plus en plus une activité de cours de couture pour donner du sens à son travail.
Aujourd’hui, Myryem Heran travaille depuis chez elle, à Marseille, et réalise sur commande des robes pour sa clientèle.
D. R. - Aujourd’hui, Myryem Heran travaille depuis chez elle, à Marseille, et réalise sur commande des robes pour sa clientèle.

Economie Publié le ,

Donner encore plus de sens à son travail, à sa vie professionnelle, c’est ce qui anime aujourd’hui la couturière Myryem Heran, depuis qu’elle a vécu un accident de la vie. « Ma passion reste la même, à savoir la couture. Mais j’ai un besoin viscéral de transmettre mon métier, d’aider les autres, de les épauler. »


Cette artisane a créé son entreprise en 1994 et propose, dès le début de son activité, de la couture et de la création (confection de robes). Sa spécialité ? La création de robes de mariée, robes de bal, robes de cocktail etc. « A l’époque, j’allais régulièrement à Paris et proposais des vêtements d’un soir à des personnes ayant les moyens de se faire ce plaisir », raconte Myryem Heran. A un moment donné de sa carrière, son entreprise comptait pas moins de cinq salariés.

Des cours dans des lieux adaptés

Aujourd’hui, elle travaille depuis chez elle, à Marseille, et réalise sur commande des robes pour sa clientèle. Mais elle développe de plus en plus une activité de cours de couture pour réaliser des retouches ou créer des vêtements simples. Ces cours se déroulent à l’extérieur, dans des lieux adaptés.

« J’apprécie notamment la salle de vie Faciliciti (Marseille), avec un aspect humanitaire. Mon objectif est de permettre à des personnes de tout niveau social d’apprendre à coudre. »

Et le résultat est au rendez-vous, « nous sommes dans notre bulle durant ces séances. C’est très satisfaisant. »


Pour elle, pas de doute, « il y a de nos jours un vrai retour vers les travaux manuels, le fait main, soi-même. C’est ainsi que durant le confinement un certain nombre de personnes se sont équipées en machines à coudre. » Pour poursuivre cette trajectoire, elle est également titulaire du labelRépar’acteurs de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR Paca). « Cela me permet de développer le upcycling, c’est-à-dire de donner une seconde vie à des vêtements et de ne pas trop gaspiller. »

Retrouvez chaque semaine nos portraits d'artisans de la région, réalisés en partenariat avec la Chambre de métiers et de l'artisanat de région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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