AccueilEconomieAffaire Hedi à Marseille : maintien en détention requis contre le policier

Affaire Hedi à Marseille : maintien en détention requis contre le policier

Le maintien en détention provisoire du policier, soupçonné avec trois collègues d'avoir gravement blessé Hedi en marge des émeutes à Marseille a été requis par l'avocat général. Décision de la chambre d'instruction à 16 heures.
Les policiers de France ont le regard fixé sur la cour d'appel d'Aix-en-Provence ce jeudi.
D. R. - Les policiers de France ont le regard fixé sur la cour d'appel d'Aix-en-Provence ce jeudi.

Economie Publié le , Frédéric Delmonte avec l'AFP

Les policiers de France ont encore quelques heures à attendre avant de savoir... C'est à 16 heures, ce jeudi, que la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence rendra sa décision pour le policier, dans l'affaire Hedi. L'avocat général a requis ce jeudi matin, à Aix-en-Provence, le maintien en détention provisoire du policier qui est soupçonné, avec trois collègues d'avoir gravement blessé un jeune homme en marge des émeutes à Marseille. Si la décision est confirmée, le fonctionnaire restera incarcéré jusqu'à un interrogatoire prévu le 30 août. Cette décision de justice avait suscité une vive polémique à la suite du soutien affiché de Frédéric Veaux, le patron de la police nationale à son homme.

Risque de concertation frauduleuse entre policiers

Même si l'avocat général estime que les déclarations du policier jeudi, qui a reconnu avoir procédé à un tir de LBD, donnent "une perspective", le risque de "concertation frauduleuse" est à prendre en compte, et la détention provisoire est requise afin de "préserver l'information jusqu'à l'interrogatoire". La demande d'un autre policier mis en examen dans cette affaire, qui souhaite la fin de son contrôle judiciaire, sera elle examinée à huis clos jeudi.

Pour rappel, dans le dossier Hedi, quatre policiers sont mis en examen pour "violences volontaires ayant entrainé une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours, aggravées par trois circonstances en ce qu’elles ont été commises en réunion, avec usage ou menace d'une arme et par personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions". L'un est en détention provisoire depuis deux semaines et les trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire avec "interdiction d'entrer en contact avec les coauteurs, la victime et les autres protagonistes et interdiction d'exercer l'activité professionnelle de fonctionnaire de police".

Après le décès du jeune Nahel, tué lors d'un contrôle de police à Nanterre, l'affaire Heidi avait déclenché un fort mouvement de colère des policiers, à Marseille, puis en France.

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