AccueilEconomieCane mène l'enquête pour mieux gérer les biodéchets

Cane mène l'enquête pour mieux gérer les biodéchets

L'association Cap au Nord Entreprendre (Cane) a lancé une enquête auprès des entreprises de Marseille Nord afin de les aider à favoriser la mutualisation en matière de gestion de biodéchets et à faire émerger des solutions adaptées à leurs besoins.
Dès le 1er janvier 2024, tous les producteurs, entreprises et ménages, seront tenus de faire trier leurs biodéchets sans condition de seuil.
D.R. - Dès le 1er janvier 2024, tous les producteurs, entreprises et ménages, seront tenus de faire trier leurs biodéchets sans condition de seuil.

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La législation a évolué en matière de tri à la source des biodéchets*. Depuis le 1er janvier 2023, la loi s'applique à tous les producteurs de biodéchets de plus de cinq tonnes par an. « Dès le 1er janvier 2024, tous les producteurs, entreprises et ménages, seront tenus de faire trier leurs biodéchets sans condition de seuil », stipule Maïté Kaczmarek, référente environnement à Cap au Nord Entreprendre (Cane). A partir de cette nouvelle donne, le pôle environnement de l'association alancé une enquête pour mieux accompagner les entreprises. « Elle porte auprès de nos 320 adhérents mais également auprès d'acteurs qui ont des gisements de biodéchets, notamment dans le secteur de l'industrie agroalimentaire », explique-t-elle.

Cap au Nord Entreprendre, un acteur influent au nord du territoire marseillais

Cette enquête s'inscrit dans une démarche d'écologie industrielle portée par le réseau depuis 2021 et rassemblant plus de 85 acteurs sur le territoire. « Nous travaillons en étroite relation avec le Master d'économie circulaire de Polytech à Château-Gombert », précise Maïté Kaczmarek. Ce projet vise intelligemment à optimiser les ressources en créant des synergies entre les différents acteurs. La démarche consiste de facto à analyser la nature du gisement et sa qualité, à réduire tout d'abord le volume des biodéchets et tenter de valoriser les déchets par différentes filières. Les solutions sont diverses, de la méthanisation au compostage (in situ ou non), en passant, entre autres, par la réutilisation en amendement direct, l'utilisation pour la fabrication de produits d'alimentation, de matériaux biosourcés ou de cosmétiques naturels. « Il s'agit ainsi de trouver de nouvelles filières pour les différents gisements et d'envisager les solutions les plus adaptées à chacun d'eux », souligne Maïté Kaczmarek.

* Selon l'article L 541-1 du code de l'environnement, les biodéchets sont les déchets non dangereux, biodégradables du jardin, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages ou des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires.

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