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Emkipop : tout quitter et devenir glacier

Vous avez sans doute entendu parler des glaces marseillaises Emkipop, des bâtonnets artisanaux au goût tellement naturel. En un an, la marque a réussi à devenir incontournable et s'invite dans les festivals, comme dans les soirées privées. Une boutique vient même d'ouvrir dans le quartier Vauban. Rencontre avec Emeline et Guillaume, ce jeune couple qui a eu la bonne idée de tout quitter, pour devenir glacier…
Emeline et Guillaume ont quitté le cabinet de conseil pour lequel ils travaillaient et ont créé trois plus tard Emkipop.
D.R. - Emeline et Guillaume ont quitté le cabinet de conseil pour lequel ils travaillaient et ont créé trois plus tard Emkipop.

Economie Publié le ,

Les Nouvelles Publications : Quel est votre parcours professionnel ?
Guillaume Bacqueville : Emeline a fait des études de commerce en alternance et moi, une école d’ingénieur. Nous nous sommes rencontrés à Paris, dans un cabinet de conseil. Rien ne nous prédestinait à créer notre entreprise.

Quel a été l’élément déclencheur ?
Notre cabinet souhaitait monter une antenne à Marseille. Etant Toulonnais, j’étais ravi de revenir dans le Sud et l’idée plaisait bien sûr à Emeline. Nous avons tout de suite accroché avec la ville. Et puis, lors d’un voyage à New York, en août 2015, nous découvrons des bâtonnets glacés aux fruits, à l’abricot plus particulièrement. Le goût a été une vraie surprise ! Nous avions l’impression de croquer dans un fruit. En France, il existait déjà bien sûr un marché de glaciers artisanaux pour la vente en cornet, via des bacs de glace, mais pas en bâtonnet. Nous avons donc fait une étude de marché, puis un business plan pour voir si notre idée était viable. La suite s’est très vite enchaînée…

Vous avez démissionné ?
Nous avons eu la chance de pouvoir négocier notre départ. Nous sommes partis du cabinet de conseil en novembre 2015 et trois mois plus tard, nous avons créé Emkipop.

Vous aviez un capital de départ ?
Pas du tout ! Sans la Caisse d’épargne, nous n’aurions rien pu faire. Nous avons aussi eu la chance d’avoir des aides financières de la part de structures telles qu’Initiative Marseille Métropole, BGE Provence-Alpes Méditerranée Accès Conseil, Cap Innovation… Il existe ici un vrai réseau pour aider les jeunes chefs d’entreprise. Il faut juste trouver les bons interlocuteurs ! Mais nous avons eu cette chance.

Quels ont été vos plus gros investissements ?
Le laboratoire et le matériel bien sûr ! Mais depuis que nous avons ouvert la boutique, au printemps dernier, nous avons eu aussi besoin de trésorerie pour monter le projet. Sans notre banque et ces aides, rien n’aurait été possible.

Vous êtes salariés ?
Non pas encore. Sans doute à la rentrée, mais nous avons déjà une salariée à la boutique.

Comment devient-on presque du jour au lendemain glacier ?
Nous sommes autodidactes. C’est Emeline qui gère la création et la fabrication, mais je reste bien sûr partie prenante dans le développement de notre gamme. Nous avons aussi été aidés par des amis pâtissiers, notamment pour imaginer des associations de saveurs.

Quel développement envisagez-vous pour la marque ?
Nous travaillons au développement de la boutique et à l’extension de nos points de revente à Marseille, en Paca et en France. Nous souhaitons également augmenter notre offre de prestation avec notre vélo triporteur, aussi bien pour des évènements privés de particuliers et d’entreprises, que pour des événements publics.

Que vous apporte de faire partie cette année de la Route des arts et gourmandises de Provence, un guide initié par la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Paca ?
C’est un honneur que d’être reconnu par la chambre des métiers sur l’un de nos produits, en l’occurrence, sur notre bâtonnet « La Relaxante », une association de chocolat, de fève tonka et de fleur de sel. Et bien sûr, nous sommes fiers d’être aux côtés de professionnels reconnus.

Pour conclure, quels sont vos nouveaux parfums de glace pour cet été ?
Nous préparons des recettes avec les fruits qui vont bientôt arriver, comme l’abricot, la framboise et la pêche. Nous allons proposer notamment une nouvelle recette, baptisée « L’Antioxydante », à base d’abricot, de fleur d’oranger et de graine de chia. Nous proposerons également très bientôt une glace au thé matcha.

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