AccueilEconomieEmmanuel Macron veut faire de Fos-sur-Mer un « hub vert »

Emmanuel Macron veut faire de Fos-sur-Mer un « hub vert »

Emmanuel Macron entend faire du site industriel de Fos-sur-Mer un hub vert en accélérant les technologies décarbonées, l’électrification à quai et la connexion ferroviaire et fluviale. Objectif : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre.
Emmanuel Macron veut décarboner le site industriel et portuaire de Fos-sur-Mer
JC-Barla - Emmanuel Macron veut décarboner le site industriel et portuaire de Fos-sur-Mer

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L’avenir du site industriel et portuaire de Fos-sur-Mer a été abordé à l’Elysée. Lors de la réunion du 8 novembre organisée avec les représentants des 50 sites industriels de France émettant le plus de gaz à effet de serre, Emmanuel Macron a annoncé vouloir que « les grandes zones industrialo-portuaires, notamment Dunkerque et Fos-sur-Mer deviennent de véritables hubs verts ».

Faire baisser les émissions de CO2

Dans le discours du Président une partie a été consacrée au sujet des zones industrialo-portuaire. Emmanuel Macron a mis en avant l’importance, pour ces zones de miser sur « les technologies décarbonées pour que tout fonctionne en système, de la production de l’énergie, au recyclage du carbone, en intégrant les raccordements de l’ensemble de ces technologies ». Le Président a souligné qu’il y « a évidemment beaucoup d'émissions industrielles qui sont concentrées sur ces zones industrialo-portuaires, en particulier Dunkerque, Fos-sur-Mer, mais aussi l'axe Seine. Il y a beaucoup d'industries, mais ce sont des hubs industriels que nous voulons faire devenir des hubs verts et nous en avons la capacité en optimisant bien davantage encore leurs infrastructures et leurs ressources consommées ».

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Connexion ferroviaire et fluvial

Emmanuel Macron a insisté sur l’accès à ces zones industrialo-portuaire. « C'est aussi au-delà de l'électrification des ports, de la connexion avec le ferroviaire et avec le fluvial, qui est un point absolument clé si on veut décarboner les transports, la mobilité, la capacité à acheminer, la capacité à connecter nos ports comme points d'accès avec soit les terminaux logistiques, soit les autres points de production. Donc, c'est vraiment une stratégie industrielle portuaire et fluviale que nous voulons déployer pour bâtir des synergies entre ce qui est déjà fait et avec les grands centres productifs et les grands centres chimiques et industriels que nous pouvons avoir et qui sont très dépendants de ces zones d'accès, de Feyzin à Donges en passant par Tavaux ou Chalampé. Tout ceci est une stratégie très intégrée qui commence dans ses épicentres industrialo-portuaires », a détaillé le Président de la République.

Et ce dernier d’annoncer : « Les travaux en cours sur Dunkerque, Fos-sur-Mer et l'Axe Seine vont être élargis à d'autres zones industrielles pour prévoir tous les raccordements, la disponibilité des technologies que j'ai pu évoquer sur chacune de ces zones, et le défi qui est le nôtre, là aussi, sous six mois, de finaliser des stratégies ».

Bâtir une planification

Concrètement, « pour certains de ces espaces, la stratégie consiste à bâtir une vraie planification de ces grandes zones industrialo-portuaires et fluviales pour investir, accompagner les collectivités locales et les industries qui sont d'ores et déjà présentes et celles qui souhaitent s'y développer. Sur ce volet, vous l'avez compris, il y aura donc également une planification de nos investissements publics, et une volonté d'aller plus loin. Cet effort prioritaire sur les grandes filières et les grands sites, évidemment, ne nous fera pas oublier le reste du tissu industriel, qui sera complété par un plan d'ampleur pour accompagner toutes les entreprises industrielles vers la transition écologique, en particulier les PME », a ajouté Emmanuel Macron.

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Diviser par deux les émissions

Selon la présidence de la République, « la totalité des 50 sites les plus émetteurs représentent aujourd’hui 43 millions de tonnes équivalent CO2 c’est-à-dire 55 % des émissions de l’industrie ». L’objectif est de diviser par deux leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 10 ans, soit environ 20 MTCO2 en moins en « utilisanttoutes les technologies disponibles :hydrogène, capture, séquestration et réutilisation du carbone ; production d’électricité et de chaleur renouvelable, biomasse… ». Et le Président de la République d’insister sur sa volonté d’une « France compétitive, durable, gérant ses ressources pour ne sacrifier ni sa prospérité ni les générations ».

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