AccueilEconomieEntre 300 et 500 policiers en "maladie" dans les Bouches-du-Rhône

Entre 300 et 500 policiers en "maladie" dans les Bouches-du-Rhône

Dans les Bouches-du-Rhône, les policiers poursuivent leur mouvement de protestation à la suite du placement en détention provisoire d’un membre de la BAC de Marseille.
A Marseille, les policiers poursuivent leur mouvement de protestation et ne patrouillent plus comme avant. (Photo d'illustration).
D. R. - A Marseille, les policiers poursuivent leur mouvement de protestation et ne patrouillent plus comme avant. (Photo d'illustration).

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A Marseille, mais aussi dans les Bouches-du-Rhône, les policiers poursuivent leur mouvement de protestation. Entre 300 et 500 policiers seraient en arrêt maladie, selon Bruno Bartoccetti, en charge de la zone Sud chez Unité SGP Police FO. Ces policiers dénoncent le placement en détention provisoire d'un de leur collègue suspecté de violences policières. Ce mouvement se poursuit et se propage, ont assuré mardi des syndicats des forces de l'ordre à l'AFP.

Que les missions essentielles de police

" On a eu quelques arrêts maladie de fonctionnaires d'abord, effectivement d'unités de voie publique, puis il y a eu un effet de contagion très, très rapide", affirme mardi à l'AFP Eddy Sid, délégué Unité SGP Police-Force ouvrière, un syndicat qui avait appelé les agents à ne plus réaliser que leurs missions essentielles pour protester contre l'incarcération de leur collègue dans la nuit du 20 au 21 juillet. "Aujourd'hui, ça concerne l'intégralité de Marseille. Un grand nombre, des centaines de fonctionnaires sont en arrêt maladie", assure-t-il, précisant que ces arrêts "sont difficilement quantifiables parce que c'est un mouvement qui est hors tout cadre syndical". "Mes collègues, dorénavant, ne sortiront que sur réquisition (...), ils ne sortiront que lorsqu'il y aura un appel 17, lorsqu'ils seront requis par une victime demandant effectivement à l'aide", assène-t-il.

Le mouvement des policiers se propage

Côté autorités, difficile d'avoir un chiffre sur ce mouvement de protestation... Les effectifs de la direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône s'établissent à environ 4 200 policiers, dont 2 000 environ à Marseille. A Nice, deux commissariats, ceux de Saint-Augustin (Nice-Ouest) et de l’Ariane (Nice-Est), sont perturbés, a précisé la direction départementale de la sécurité publique des Alpes-Maritimes à l'AFP. Le public qui n’est pas accueilli est redirigé vers les commissariats du centre-ville. Depuis deux jours, le mouvement de grogne des policiers se déplacerait aussi dans les commissariats du Vaucluse, du Gard et du Var.

L'appel du policier examiné le 3 août

Le mouvement pourrait durer jusqu'au 3 août. A cette date, la cour d'appel d'Aix-en-Provence examinera l'appel du policier placé en détention. Ce dernier le conteste. Ce policier, mis en examen avec trois autres collègues, placés eux sous contrôle judiciaire, est soupçonné d'avoir roué de coups un homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet dans la cité phocéenne.

Le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, venu samedi à Marseille rencontrer des agents de la BAC et des représentants des syndicats, a apporté dimanche dans Le Parisien son soutien à la grogne des policiers, suscitant l'indignation des magistrats et d'une partie de la classe politique.

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