Si l'habit ne fait pas le moine, le barreau de Marseille a choisi avec malice comme titre, pour cette nouvelle journée de la femme, « l'habit fait la femme ». Une « journée de la robe » qui a permis aux participantes, largement majoritaire dans l'assemblée, d'en savoir plus sur cet outil professionnel, « gage de justice entre les hommes et les femmes ».
Remerciements chaleureux
De toute évidence, le bâtonnier Fabrice Giletta était ravi de présider cette 3e journée spéciale, dédiée à la femme. Il a bien sûr rappelé que le barreau de Marseille doit cet événement à maître Pascale Allouche-Campana, épouse d'Erick Campana, bâtonnier sortant, qui a organisé en 2013 la première journée du genre. « Pascale Allouche-Campana est d'ailleurs un peu notre présidente d'honneur de cette nouvelle édition ». Il a ensuite remercié chaleureusement maître Louisa Straboni « qui a su nous concocter un programme riche et a réussi à convaincre les nombreux intervenants d'y participer ». Maître Giletta a également salué l'implication dans l'organisation de maître Camille Giudicelli et Marie-Louise Obadia. « les avoir à nos côtés au barreau de Marseille reste une grande fierté pour nous tous ». Enfin, pour conclure son introduction avant l'ouverture des différentes conférences, le bâtonnier a assuré à tous et toutes « une journée placée sous le signe de la décontraction », n'étant lui-même pas avare de bons mots et de traits d'humour. Il a d'ailleurs demandé à maître Erick Campana d'organiser pour l'année prochaine une journée de l'homme, lequel, surpris et amusé, a acquiescé bien volontiers...
La robe dans tous ses états
La matinée a permis d'en savoir plus sur la symbolique et l'utilité de la robe de l'avocat, de la greffière et du magistrat. Au-delà de l'historique de chacune, les intervenantes ont beaucoup parlé profession, égalité, « dans un contexte tendu », mais dont le ton léger a permis de montrer qu'au barreau de Marseille, « les avocates peuvent être sérieuses, sans se prendre au sérieux ». L'après-midi, les thématiques abordées étaient élargies à « la robe autrement », avec notamment la participation de Nora Preziosi, adjointe au maire, déléguée au droit des femmes, puis seconde thématique baptisée « derrière la robe », au cours de laquelle des avocates et notaires dévoilaient leur deuxième passion artistique ou sportive.
Une journée confraternelle qui a su également rappeler combien la femme, quelque soit sa fonction ou sa situation, doit rester en éveil pour faire respecter ses droits... l'existence de la journée du 8 mars prouve que le combat continue...