Tout commence en 2003. Florian Benoit est en terminale S mais nourrit depuis deux ans déjà le projet de monter sa boîte. A 16 ans, il a fait une première tentative qui n'a pas abouti. Deux ans après, il pense tenir la bonne idée. « J'ai toujours aimé les voitures et avoir une voiture propre, c'est important. Si au départ j'ai pensé aller laver des voitures chez des particuliers, rapidement, je me suis rendu compte que le marché était auprès des professionnels. Il représente aujourd'hui 90 % de notre chiffre d'affaires. »
Pourquoi le lavage sans eau ? « Quand on se déplace chez quelqu'un, pour utiliser du matériel de nettoyage à haute pression, il faut une arrivée d'eau et d'électricité. Par commodité, je me suis donc intéressé aux différents moyens existants pour laver l'intérieur et l'extérieur sans eau. » Une idée qui va séduire immédiatement, bien avant qu'il soit devenu interdit de laver un véhicule sans en récupérer l'eau de lavage. Pour monter à l'époque sa SARL (société à responsabilité limitée), il emprunte donc 7 500 € à ses parents. Deux ans plus tard, Florian Benoit ouvre son entreprise à la licence de marque.
Une croissance qui décolle depuis trois ans
« Le marché est devenu vraiment mature sur l'écologie et l'environnement. Il y a aussi bien sûr une question de temps pour les entreprises, qui n'ont pas forcément le personnel pour prendre soin de leur parc automobile. » L'an dernier, quatre nouvelles agences ont vu le jour en Paca, portant ainsi leur nombre total à 13.
CosmétiCar a également ouvert deux centres fixes en Ile-de-France et s'est implantée à Pau (Pyrénées-Atlantiques), en Centre-Alsace, à Royan (Charente-Maritime), en Essonne… sous le modèle de la licence de marque. « Pour entrer chez CosmétiCar, il faut un apport de 30 000 €. La majorité des agences sont tenues par une seule personne, mais mon plus important franchisé affiche 15 salariés. Au total, chez CosmétiCar, nous sommes une centaine de salariés. »
Et demain
« Nous espérons atteindre les 120 agences d'ici trois ans et les 140 d'ici quatre à cinq ans. En parallèle, je démarche aussi l'international, principalement en Suisse et en Espagne. Mais je compte aussi m'attaquer aux marchés allemand, belge, italien… »
Quant à l'activité à destination des bateaux, avec le même concept « sans eau », elle connaît aussi une belle envolée notamment grâce à la présence du réseau dans de nombreux ports de plaisance comme à Toulon et Saint-Tropez (Var), Cannes (Alpes-Maritimes), La Rochelle (Charente-Maritime) ou encore Pornic (Loire-Atlantique).
« L'ensemble de ces actions nous a permis d'atteindre un chiffre d'affaires de 2,8 M€. Nous sommes fiers d'avancer en consolidant nos acquis, tout en nous attaquant à de nouveaux marchés. En termes de résultats financiers, notre but est de générer un chiffre d'affaires consolidé de 4 M€ d'ici trois ans. »