AccueilEconomieLa Cefim visite une salle des marchés à Marseille

La Cefim visite une salle des marchés à Marseille

Lilian Genevet et Philippe Ravier, coprésidents du pôle Financement & trésorerie de la Cefim, en partenariat avec l'Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE) et le Crédit mutuel Arkéa, ont organisé fin mai une soirée-débat sur le thème : « Point marché - Prévisions taux & change ».
Une fois c'est pas coutume, le rendez-vous de la Cefim s'est déroulé dans une salle des marchés à Marseille.
G. Majolet - Une fois c'est pas coutume, le rendez-vous de la Cefim s'est déroulé dans une salle des marchés à Marseille.

Economie Publié le ,

Le 22 mai, le rendez-vous Cefim a été délocalisé ! Exit - le temps d'une soirée - le Palais de la Bourse à Marseille et rendez-vous au Centre d'affaires Arkéa Banque entreprises & institutionnels à Marseille (quartier de la Joliette). Avec au programme, la visite guidée de la salle des marchés du Crédit mutuel Arkéa de Marseille. Et deux conférences économiques et financières.

Rares sont les établissements bancaires à bénéficier en région d'une salle de marché. La visite des lieux par Stéphane Pullara, expert salle des marchés au Crédit mutuel Arkéa, a donc été particulièrement appréciée et suivie par les invités. L'occasion de découvrir notamment que les opérateurs (au nombre de trois actuellement dans cet établissement) bénéficient chacun de trois écrans d'ordinateur pour travailler ! Et pour cause, les abonnements souscrits (Bloomberg, Reuters) fournissent un nombre si important d'informations et de données chiffrées (tableaux, courbes etc.) par jour qu'il est difficile de les rassembler sur un seul support. Cette salle des marchés, qui gère les opérations de placement, de couverture du risque de taux, de change, est autonome. « Cela nous permet de répondre vite aux exigences des clients. Nous avons donc une proximité avec le réseau, les chargés d'affaires. Nous n'hésitons pas à échanger et à nous déplacer avec eux en clientèle si besoin », résume Stéphane Pullara.

Laurence Pinsard, responsable régionale Grand Sud de la salle des marchés, a ensuite pris la parole pour présenter des outils de couverture. L'offre pour la gestion du risque de change propose notamment des couvertures à terme, des instruments optionnels, des stratégies optionnelles à prime nulle ou réduite, des stratégies de diversification (termes accumulateurs). Concernant la gestion du risque de taux, il a été question de couvertures sécuritaires et dynamiques. Avec par exemple, le Cap (Contrat de garantie de taux plafond), ou les différents Swaps (produit dérivé d'échange) dont taux fixe, semi-fixe ou semi-fixé décalé « forward »*.

Pas de message alarmiste

Place ensuite à un point macro réalisé par Paul Chollet, économiste salle des marchés du Crédit mutuel Arkéa, venu de Brest (siège social de l'entité) pour l'occasion. Pour lui, pas de doute :

« La tendance générale est à la décélération de la croissance dans la zone euro. Mais cela ne nous inquiète pas du tout. Le rythme de la croissance, fin 2017, était étonnement un peu trop élevé. »

Pas de message alarmiste donc et surtout pas pour la zone euro. Cela n'empêche pas l'existence actuelle de risques qui pèsent toujours sur la croissance mondiale. Parmi eux, il cite notamment « les conditions de sortie du Royaume-Uni (Brexit), les risques entre les Etats-Unis et l'Iran et les conséquences sur le prix du baril de pétrole, les tensions au Venezuela » ou encore « les menaces entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ». Il convient également de surveiller, selon lui, « les élections de mi-mandat aux USA, le Mexique, la Turquie, l'endettement privé de la Chine… ».

Un point spécifique a ensuite été fait sur les Etats-Unis qui bénéficient d'un cycle de croissance extrêmement long, même s'il s'agit actuellement de la fin de ce cycle. Force est de constater que « le président Trump mène une politique non conventionnelle à ce stade du cycle ». Le pays, qui est proche du plein-emploi, s'est en effet tourné vers une politique protectionniste. Pourtant, les ménages vont consommer davantage et les capacités de production du pays sont au maximum. Conséquences ? Ils vont devoir investir massivement mais aussi accepter plus d'immigration. Ce qui va totalement à l'encontre des réformes actuelles menées et des discours du président.

* Un contrat forward est un contrat à terme.

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