Une plateforme pour favoriser l'engagement des entreprises et de leurs collaborateurs va voir le jour en septembre 2021 à Marseille. Cette initiative est portée par la Fondation de Marseille avec l'aide de la Fondation Onet, du Fonds de dotation de la Compagnie Fruitière et de Delta Assurances. « Nous allons mettre cet outil à disposition des entreprises qui entendent avoir un impact social positif sur le territoire », annonce Fabrice Necas, le président de cette fondation créée il y a un an avec Fabrice Alimi, Christophe Baralotto et Cyril Zimmerann. « Concrètement, cette plateforme permettra aux associations de proposer des missions de solidarité. Elles devront concerner notre territoire et s'engager à accueillir les bénévoles de façon organisée. Le choix des engagements est vaste : développement durable, insertion par l'emploi, logement ou la culture », énumère-t-il. Les entreprises pourront également inscrire directement les besoins des associations et causes qu'elles soutiennent déjà. « Les collaborateurs répondront aux besoins en proposant leurs compétences et disponibilité », ajoute-t-il encore.
L'idée de la Fondation de Marseille est d'augmenter le choix des engagements pour les salariés en regroupant les initiatives à travers cet « outil collaboratif ». Il sera proposé en marque blanche. « De nombreuses fondations d'entreprise agissent de manière isolée. La plateforme que nous allons lancer a pour ambition de valoriser la pratique du mécénat de compétences, sous utilisée et peu coordonnée sur le territoire », plaide Fabrice Necas.
Des entreprises engagées
Ce projet est développé avec l'aide de l'équipe de Laurent Fialon, le directeur Méditerranée de Pro Bono Lab. En juin dernier Pro Bono Lab avait réalisé une étude sur les engagements des entreprises de la métropole, avec l'aide notamment de la Chambre régionale des entreprises de l'économie sociale et solidaire Provence-Alpes-Côte d'Azur (Cress Paca). « Parmi les sondés, 70 % sont déjà engagés. Des engagements majoritairement tournés vers l'emploi », notait à l'époque Laurent Fialon.
Même constat à la Fondation de Marseille : « Ces derniers mois nous avons reçu de nombreuses sollicitations, pas forcément pour des dons, mais plutôt pour proposer du temps et de l'aide », note Fabrice Necas. Le lancement de cette plateforme de l'engagement répondrait donc à une demande croissante.