Ne l’appelez plus Vélodrome, mais Orange Vélodrome. Enfin, « les supporters feront ce qu’ils veulent. S’ils continuent à dire Vélodrome personne ne leur fera de procès ». Beau joueur, Stéphane Richard, le président directeur général d’Orange, a reconnu que le « Vélodrome est un lieu mythique qui le reste et qui n’a pas besoin d’Orange pour exister ».
Par contre le géant français du numérique et de la téléphonie entend bien apporter au stade le savoir-faire de son groupe a-t-il expliqué, quelques minutes avant le coup d’envoi de Toulon-Montpellier, un match de… rugby.
Bruno Botella, le patron d'Arema au micro, avec le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le PDG d'Orange Stéphane Richard.
« Nous voulons développer une expérience digitale unique pendant le match et les spectacles » a annoncé Stéphane Richard. D’ici quelques mois l’enceinte sera équipée de 1 000 bornes wifi pour offrir 20 000 connections en simultané. Une appli sera également développée pour offrir des services aux usagers du stade.
Le Vélodrome, une identité forte
Le patron d’Orange a également insisté sur l’identité et les valeurs du Vélodrome. « Marseille est une ville de passion » a expliqué celui qui y a grandi, avant de reconnaître que le Vélodrome est le lieu où la cohésion de la ville s’exprime.
« Avec Orange, nous allons entrer dans une aire numérique » s’est félicité Bruno Botella, le patron d’Arema.
Ouverture du match Toulon-Montpellier
« Orange est un champion de l’économie française. Il symbolise l’esprit de compétition et de réussit économique qui va bien avec le Vélodrome » s’est félicité Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille et président de la métropole.
Pour l’occasion, une bonne partie du staff d’Orange avait fait le déplacement, dont Nathalie Clere, la nouvelle directrice Orange Sud Est. Orange a signé pour 10 ans avec ce « naming ».