Vague Macron, réélection ou non des députés sortants, place du FN et le « cas Mélenchon »… Le mouvement patronal des Bouches-du-Rhône, et plus largement de Paca, se montre « vigilant » par rapport à ces législatives inédites. A quelques jours du second tour, Jean-Luc Monteil, le président du Medef Paca, et Johan Bencivenga, le président de l'UPE 13, ont constaté que « le renouvellement est là ». S'ils accueillent « de façon positive la nouvelle majorité » qui se dessine, ils se montrent inquiets et espèrent une « forme de transition ».
« Une mixité dans l'assemblée paraît utile ». Le mouvement patronal se pose des questions sur l'avenir « d'une série de parlementaires locaux » avec qui il a développé « des relations de travail efficaces et qui connaissent les dossiers ». « Tout se joue au parlement » souligne Johan Bencivenga.
La possible élection de Jean-Luc Mélenchon à Marseille interroge également le mouvement patronal : « nous sommes en train de décloisonner les mondes et de travailler avec les élus pour porter le territoire » rappellent Jean-Luc Monteil et Johan Bencivenga. Une élection de « l'insoumis » remettrait en partie en cause ce travail, craint le mouvement patronal.
Ce dernier réédite son inquiétude de voir les candidats des extrêmes être élus (extrême gauche et extrême droite) et rappelle que deux partis restent compatibles avec leurs idées : LR et LREM.