AccueilDroit et ChiffreLes experts-comptables au chevet des chefs d'entreprise

Les experts-comptables au chevet des chefs d'entreprise

Les hommes du chiffre réactivent les outils mis en place lors du premier confinement et montent au créneau pour que les patrons disposent de meilleurs droits.
Les experts-comptables au chevet des chefs d'entreprise
Robert Poulain

Droit et Chiffre Publié le ,

Tout comme lors du premier confinement, les experts-comptables entendent être aux côtés des chefs d'entreprise. Le Conseil régional de l'ordre des experts-comptables Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Croec Paca) a donc décidé, dès le 30 octobre, de réactiver sa cellule de crise et de coordination de la Covid-19. "Etant donné que je suis en pleine campagne électorale [voir encadré, NDLR], cette dernière est pilotée pour ce deuxième confinement par Colette Weizman qui j'espère prendra ma succession dans les prochains jours à la tête du Croec Paca", précise le futur-ex président Lionel Canesi.

Cette cellule, qui a permis de réagir de façon pratique et en temps réel au printemps 2020, facilite l'accompagnement des clients et la prévention des difficultés. Des enseignements ont d'ores et déjà été tirés du passé :

"Dès qu'un texte sort nous le communiquons à nos membres. Et, grande nouveauté, nous proposons un décryptage de ce dernier pour éviter les contresens et mettre en avant ses objectifs", explique Colette Weizman.

Activité partielle pour les chefs d'entreprise

Les experts-comptables entendent aussi proposer des solutions pour lutter contre la crise économique. C'est ainsi que Lionel Canesi a demandé au ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, que les chefs d'entreprise qui ont perdu au moins 50 % de leur chiffre d'affaires du fait de la crise sanitaire puissent bénéficier de l'activité partielle, au même titre que les salariés.

"Aujourd'hui, 15 milliards d'euros sont mis sur la table chaque mois par l'Etat. Le chômeur récupère son chômage, le salarié dispose du chômage partiel, l'indépendant touche 1 500 euros… Mais l'entrepreneur à la tête d'une petite structure n'a pas grand-chose pour lui. Il a juste de quoi payer ses fournisseurs et ses charges", estime-t-il.

Toujours selon lui, il faut que la donne change : “Nous devons être solidaires envers ces patrons : fleuristes, libraires, restaurateurs, artisans… Il est important et nécessaire de les aider car nous aurons besoin d'eux pour la reprise. Ils doivent sortir de la crise avec l'envie de continuer et non d'arrêter." Le patron des experts-comptables régionaux a ainsi mobilisé le monde économique local pour que cette revendication soit entendue au sommet de l'Etat. "L'information doit venir de partout. Ce n'est pas une mesure gadget c'est une nécessité."

Ce 3 novembre s'est tenue l'une des dernières conférences de presse de la mandature de Lionel Canesi à la tête du Croec Paca. Bien que touché par le coronavirus depuis une dizaine de jours, le président demeure combatif et positif : "Je n'ai plus de goût et d'odorat sauf celui de la victoire !" Il fait référence à l'élection prochaine pour la présidence du conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables qu'il entend bien gagner. Verdict le 8 décembre.

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