Dans le cadre d’Orion 23les manœuvres militaires ont commencé au large de Toulon. Des commandos marine ont réalisé un entrainement à l'aérolargage le samedi 18 février. Depuis un C-130 de l'Armée de l’air des commandos marine, quatre embarcations légères et des caisses de matériel ont été largués puis récupéré en mer par la FLF Courbet.
Avec Orion 23, il s’agit du « retour des grands exercices sur le territoire » avec la participation annoncée de 7 000 militaires français et étrangers. Le général de division Nicolas Le Nen, commandant le commandement pour les opérations interarmées, a présenté l’exercice Orion 23, notamment sa phase 2, le 16 février. « Cet événement interarmées, interministériel et interalliés d’une ampleur inédite depuis 2001 se déroulera sur un scénario pouvant aller jusqu’à la haute intensité » précise le Ministère des Armée. Il a été initié dès 2021. Orion 23 « met en scène Arnland, une nation soutenue par la France et ses alliés. Arnland est opposé à son voisin Mercure, un pays qui instrumentalise des milices, tout en exerçant une menace militaire conséquente aux frontières ».

Quatre phases opérationnelles
Quatre phases vont être organisées dans le cadre de cet exercice. Orion 23 a débuté par une première phase de planification opérationnelle, organisée par le CPOIA et qui s’est étalée de mai 2022 à février 2023. La deuxième phase, de mi-février à mi-mars, est une « entrée en premier » dans un environnement contesté. Elle se déroulera dans le Sud-Ouest de la France. « Il s’agit d’une campagne aéro-maritime à laquelle participeront 7 000 militaires, français et étrangers. Cette force inclut notamment l’ensemble des composantes et des capacités des armées françaises dans tous les milieux et tous les champs » précise le Ministère des Armées. L’exercice se poursuivra fin mars avec une troisième phase constituée de travaux civilo-militaires. « Il s’agit d’un travail interministériel dont l’objectif est de permettre aux autorités politiques d’adapter leur processus de prise de décision à la rapidité et à l’ampleur d’une crise en cours ». La quatrième et dernière phase est une opération aéroterrestre d’envergure de niveau divisionnaire. Centrée sur l’Est de la France, elle pourra mobiliser jusqu’à 12 000 militaires, français et étrangers une nouvelle fois, entre mi-avril et début mai 2023.
30 bâtiments de la Royale
Sur mer, une trentaine de bâtiment de la Marine nationale participeront à Orion 23. C’est le cas du groupe aéronaval du Charles de Gaulle qui est de retour en Méditerranée après sa mission Antares. Les navires français seront rejoints par des bateaux de guerre américains, grecs et italiens.