Ils étaient 205 000 manifestants, ce 31 janvier, à défiler dans les rues de Marseille pour dénoncer la réforme des retraites. A l’appel de l’intersyndicale, les grévistes ont commencé à marcher contre la réforme Borne à partir de 10 h 30, au départ du bas de la Canebière, pour traverser le Vieux-Port, rallier le Mucem et se retrouver à la Porte d'Aix. Ce chiffre, annoncé par la CGT à l’AFP, est ramené à 40 000 selon les services de police. Le 19 janvier dernier, ils étaient autour de 140 000 à manifester à Marseille, selon les syndicats.
Dans le cortège marseillais, Jean-Luc Mélenchon, à côté de Michel Bompard de LFI a déclaré que « Monsieur Macron est certain de perdre », avant d’ajouter que la France « en train de vivre une journée historique ». L’ambiance était plutôt bonne enfant, avec des chansons, des danses et slogans répétés à l’envie devant la mairie, ou en bas de la Canebière : « Born to be alive à la retraite » ou « marre de simuler, je veux jouir de ma retraite »...
#Retraites: "Monsieur Macron est certain de perdre", a assuré Jean-Luc Mélenchon à Marseille, lors de la deuxième journée de manifestation contre le projet de réforme, estimant que la France était "en train de vivre une journée historique" #AFP#AFPTV⤵️ pic.twitter.com/tjEplHk1tx
— Agence France-Presse (@afpfr) January 31, 2023
Ce mouvement de grève est très suivi dans les transports marseillais, l’éducation nationale ou encore au Grand Port Maritime de Marseille, les dockers ayant pris part au défilé. Dans les principales raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies, les grévistes seraient autour de 75 à 100 % selon la CGT.
Pour Laurent Berger, le patron de la CFDT cité par l'AFP, il y avait « plus de monde » dans la rue que le 19 janvier, tandis que Philippe Martinez de la CGT a jugé qu'ils étaient « au moins aussi nombreux ».
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