On a beau être « une vieille dame », dixit Me Thierry Gaudin, directeur du bureau marseillais du cabinet d'avocats Fidal, cela n'empêche pas d'essayer « d'être toujours à l'affût des nouvelles technologies ». Ainsi, le premier cabinet d'avocats d'affaires de France (1 450 avocats dans l'Hexagone dont 32 dans la cité phocéenne, 350 M€ de chiffre d'affaires) compte en ses rangs plusieurs membres spécialisés dans le numérique. Et dans un monde où les mutations technologiques et les innovations scientifiques s'accélèrent, le bureau de Marseille va encore plus loin en se dotant aujourd'hui d'une équipe « Fidal Tech ». « Il faut que la loi et l'éthique viennent encadrer ces phénomènes pour faire rentrer le progrès dans un système de confiance », explique Me Cyril Chauvin.
Cette démarche vise tout d'abord à répondre aux besoins de la clientèle. « Nos clients sont conscients que ces mutations technologiques peuvent impacter leurs projets et que s'ils ne se préparent pas en amont, il peut y avoir des conséquences négatives sur l'évolution de leur activité », souligne l'avocat. Le cabinet d'affaires veut également « mieux comprendre l'aspect technologique que [ses] clients souhaitent investir ». La particularité de cette équipe Fidal Tech ? Elle regroupe des avocats, mais aussi des ingénieurs brevets et des data scientist. « L'idée, c'est de dire à nos clients : "On ne peut pas vous apportez que du droit. Il faut que nous aussi, on participe main dans la main à vos projets scientifiques et techniques" », résume Cyril Chauvin.