Après un passage éclair par des études de mode, et une licence en immobilier, la jeune Fanny Arnaud a eu envie de créer son entreprise. L’idée de mettre au point des tartinables pour l’apéritif s’est vite imposée à elle. A 26 ans, elle parle de sa génération comme d’une génération "apéro", « car on ne fait pas entre nous des invitations à dîner, mais plutôt pour l’apéro », précise-t-elle.
Il lui faudra deux ans de sourcing pour trouver les conserveries qui acceptent de fabriquer ses recettes. « On ne le sait pas toujours, mais les fabricants de ce type de produits en proposent en marque blanche, que l’on personnalise avec un ou deux ingrédients. En fait, ils nous vendent un catalogue, ce qui donne des goûts uniformes. Ce n’est pas du tout ce que je voulais faire pour Antaou ».
Ses recettes sont donc travaillées, à l’image d’un crémeux de Parmesan, affiné 30 mois au vin jaune. Une nouvelle verrine, à base de rillettes de bœuf devrait bientôt arriver. La sortie de celle aux légumes d’été a été repoussée à l’été prochain, « car je n’ai pas eu un résultat satisfaisant avec la conserverie ». Antaou devrait atteindre à la fin de l’exercice 2023 les 50 000 € de chiffres d’affaires. « Je compte aussi développer les ventes en hôtellerie et restauration », ajoute la créatrice.
Le site marchand sera actif d’ici un mois et proposera un accord "mets et vins", où trouver notamment des cadeaux d’entreprise de fin d’année. Tartinables vendus entre 5,10 € et 7,50 €, disponibles en épicerie fine et magasins de proximité.