Parce que « les entreprises qui exportent ont besoin d’être sécurisées, la Chambre d’arbitrage de Marseille pour l’Europe, l’Afrique et l’Asie va leur apporter une aide supplémentaire et leur faciliter la vie », a expliqué Jean-Luc Chauvin, le président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence lors de son lancement. L’élu consulaire est également le premier président de cette Chambre d’arbitrage, le temps de son lancement.
Ce nouvel outil est porté par la CCIMP, l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13), l’Ordre des avocats de Marseille et le Conseil régional de l’ordre des experts comptables Marseille Paca.
La chambre a pour objectif « d’apporter sa compétence dans l’organisation du mode alternatif de règlement des litiges que constitue l’arbitrage ». Elle est destinée aux entreprises du territoire, mais pas seulement. Toutes celles qui commercent avec l’Afrique, l’Asie et l’Europe peuvent la saisir pour régler un différent commercial.
Un outil de notoriété
Pour cette raison, elle devient « un nouvel outil de notoriété pour notre métropole », a ajouté Jean-Luc Chauvin. Ce dernier s’est réjouit notamment qu’elle soit compétente pour l’Afrique : « le développement des échanges commerciaux entre Marseille et ce continent fait partie des axes de travail de cette mandature ».
Le bâtonnier Geneviève Maillet a souligné le symbole du lancement de cette chambre au Palais de la Bourse, siège de la plus ancienne chambre de commerce du monde. Cette Chambre d’arbitrage a l’ambition de renforcer la place de Marseille au sein des échanges commerciaux internationaux.