AccueilEconomieMarseille : nouvelle affaire de "marchands de sommeils" présumés

Marseille : nouvelle affaire de "marchands de sommeils" présumés

A Marseille, sept personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête sur la gestion d'immeubles et hôtels meublés destinés à l'hébergement d'urgence de personnes défavorisées
A Marseille, sept personnes mises en examen dans une enquête sur la gestion d'immeubles et hôtels meublés destinés à l'hébergement d'urgence
D. R. - A Marseille, sept personnes mises en examen dans une enquête sur la gestion d'immeubles et hôtels meublés destinés à l'hébergement d'urgence

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A Marseille, la lutte contre les marchands de sommeil se poursuit. Vendredi, sept personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête sur la gestion d'immeubles et hôtels meublés destinés à l'hébergement d'urgence de personnes défavorisées. L'information a été dévoilée par la procureure de la République.

Parmi les sept personnes présentées devant le juge d'instruction les 13 et 14 septembre, six ont été placées sous contrôle judiciaire et la septième, le principal mis en cause, "a été placée en détention provisoire", a détaillé dans un communiqué la procureure Dominique Laurens.

10 millions d'aides publiques détournées

Le principal mis en cause avait exploité, entre 2018 et 2023, plusieurs hôtels vétustes, "dont certains frappés d'arrêtés de péril ou faisant l'objet d'avis défavorables de la commission de sécurité pour une poursuite d'exploitation", a indiqué Mme Laurens. Alors qu'il a perçu un total de 10 millions d'euros de fonds publics sur la période, "il est soupçonné d'avoir détourné une partie de ces fonds, versés par le biais d'associations, en procédant à une surfacturation des prestations d'hébergement", a-t-elle détaillé.

Les investigations ont permis de montrer que les montants perçus "n'étaient pas réemployés pour l'entretien des immeubles mais destinés à financer de nouvelles acquisitions", peut-on également lire dans le communiqué. L'information judiciaire avait été ouverte le 15 mars pour "travail dissimulé et escroquerie en bande organisée, recel et blanchiment, soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indigne", a précisé Dominique Laurens.

Les six personnes placées sous contrôle judiciaire ont obligation de verser des "cautionnements dont les montant s'échelonnent entre 10.000 et 80.000 euros", a enfin détaillé le parquet.

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