Les Nouvelles Publications : que signifie l’acronyme Lica ?
Notre Laboratoire d’intelligence collective et artificielle (Lica) a été créé en 2017, à Marseille. Il a été notamment fondé par des chercheurs et des ingénieurs, d’où l’importance du terme "laboratoire". Nous travaillons avec des organisations pour les aider à préparer le futur. Désormais, avec le tiers-lab, nous allons aussi réfléchir à ces problématiques avec les citoyens.
Claire Demaison : en quoi consiste le tiers-lab ?
A côté de formation et de séminaire, le tiers-lab de transitions est ouvert au public en proposant bientôt des cycles de conférences. Il y a aussi un café et une cantine/snack où tout le monde est bienvenu, pour partager des idées, comme pour télétravailler. Mais pour résumer, je dirai qu’il s’agit d’un facilitateur de rencontres et de dialogue entre les citoyens, les entreprises et les collectivités.
Concrètement, quelle sont ses problématiques ?
Face aux défis sociétaux actuels, comme l’impact du changement climatique et du développement du numérique, ce lieu hybride souhaite explorer et incarner de nouveaux modèles de vivre et travailler ensemble. Mobiliser les compétences des résidents du lieu, dans les secteurs du bâtiment durable, du recyclage, de l’industrie, du numérique éthique, de l’environnement, de l’inclusion et de l’intelligence collective, tel est l’objectif du tiers-lab des transitions.
Pourquoi cette levée de fonds était-elle importante l’an dernier ?
Nous voulions acheter un lieu pour rencontrer le grand public. C’est chose faite avec cette bastide du XVIIe siècle, construite sur un terrain de 6 000 m2, dans le quartier des Chutes-Lavie, dans le 4e arrondissement de Marseille. Mais nous avons déjà prévu une nouvelle levée de fonds.
Quand cette nouvelle levée de fonds est-elle prévue ?
Pour l’inauguration du tiers-lab, le 17 novembre. Le particulier pourra, via HelloAsso, acheter à minima une part sociale à hauteur de 100 €. Pour les entreprises, le montant minimum est fixé à 50 parts, soit un investissement de 5 000 €. Nous avons besoin d’ouvrir le capital pour nous aider à payer les frais fixes mensuels liés à cette ouverture. Nous visons les 50 000 € et espérons rencontrer le même succès que pour notre première levée de fonds.