AccueilDroit et ChiffreMarseille : Roman-André, guichet unique de la propriété intellectuelle

Marseille : Roman-André, guichet unique de la propriété intellectuelle

Fin septembre, le cabinet marseillais -né de la fusion entre le Cabinet Roman et Bonnaffons & André- a fêté ses 130 ans. Avec de belles perspectives de développement.
L’équipe du cabinet Roman-André, composée d’une quinzaine de personnes, est regroupée au sein de trois départements : avocats, marques-dessins-modèles, brevet.
D. R. - L’équipe du cabinet Roman-André, composée d’une quinzaine de personnes, est regroupée au sein de trois départements : avocats, marques-dessins-modèles, brevet.

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Ce n’est pas parce qu’on a plus d’un siècle d’activité qu’il ne faut pas se réinventer. Voilà en substance le message que souhaitent faire passer les dirigeants de Roman-André. A l’occasion de ses 130 ans, la société vient de réunir ses équipes, ses clients et ses partenaires au Cercle des Nageurs de Marseille. L’occasion de rappeler son organisation post fusion et d’annoncer sa nouvelle raison d’être.

La propriété intellectuelle, une longue histoire pour le cabinet Roman André

Activité de niche pour Roman-André

A la question : comment définissez-vous votre structure ? Alexis Roman, associé, est clair : « C’est un guichet unique de la propriété intellectuelle réunissant avocats spécialisés, conseils en propriété industrielle, ingénieurs et juristes ». Il maîtrise également particulièrement bien l’historique de Roman-André puisque c’est son arrière-grand-père, Étienne Roman, qui a créé la structure en 1892. « À l’époque il s’agissait de l’Office universel des brevets d’invention. C’était une activité de niche, il n’y avait pas de traités internationaux, d’Institut national de la propriété industrielle, de code de la propriété industrielle… ». À la fin des années 30, c’est au tour d’Alphonse, le grand-père d’Alexis de rejoindre la structure. « Il venait d’être avocat et a abandonné ce titre pour devenir ingénieur conseil. C’est lui qui modifiera le nom de la société en Cabinet Roman », précise l’associé.

L’histoire familiale se poursuit avec l’arrivée du père d’Alexis, à la fin des années 60. Puis vient le tour d’Alexis et de son frère dans les années 2000. Le cabinet vient de prendre une autre dimension, tout aussi importante que ces différentes étapes historiques, en se rapprochant du cabinet d’avocats Bonnaffons & André. « On travaillait depuis des années avec eux puisqu’ils étaient spécialisés dans le contentieux de la propriété industrielle. À présent il s’agit d’une seule et même entité» Et plus exactement une société pluri-professionnelle d'exercice (SPE). Une forme de société créée par la loi Macron de 2015 qui permet l'exercice de plusieurs professions libérales réglementées au sein d'une même structure.

« En 2020 la SPE Roman-André était la seule à regrouper des avocats et des conseillers en propriété industrielle. Aujourd'hui nous ne devons pas être plus de 5-10en France. »

Politique offensive

Et comme le précise Jean André, avocat associé, « il s’agit d’une réelle intégration juridique et opérationnelle ». Et pour cause, la structure propose son savoir-faire en matière de constitution, d’exploitation et de défense du patrimoine intellectuel de ses clients. L’équipe, composée d’une quinzaine de personnes, est regroupée au sein de trois départements : avocats, marques-dessins-modèles, brevet.

« Depuis les années 70 nous assistons à une professionnalisation de ce domaine avec des procédures auprès de l’office de dépôt de plus en plus complexes, reconnaît Alexis Roman. Il en va de même pour l’aspect législatif avec des avocats et des magistrats de plus en plus spécialisés. Et des tribunaux qui disposent de chambres dédiées à cette matière» Comprendre : « La matière est de plus en plus difficile à manier et les enjeux financiers sont de plus en plus importants ». Parmi les contentieux les plus fréquents figurent ainsi les actions en contrefaçon. Pas de doute pour Jean André, « l’intérêt de cette fusion n’est pas uniquement de proposer une palette de services, c'est aussi une philosophie de combat. Le fait qu’il y ait des avocats dans la structure infuse une politique offensive. Et incite les clients à défendre leurs droits en la matière ».

Pour qu’il y ait une relation optimale entre tous les membres des départements, et donc par ricochet avec les clients, l’entreprise a décidé de se tourner vers une approche différente du management. « Il s’agit notamment de déstructurer la hiérarchie, de définir des valeurs communes et d’être transparent ». Un beau pari pour cette entreprise qui ambitionne de doubler ses équipes dans les prochaines années.

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