En 2022, seulement quatre navires faisant étape dans le port de Marseille-Fos se sont révélés non conformes aux normes retenues pour les émissions de soufre issues, de la combustion des carburants. « Ces résultats montrent que l’Etat, le Grand Port Maritime de Marseille-Port de Marseille-Fos et tous ses opérateurs tiennent le cap. C’est à dire anticiper la zone SECA de 5 ans pour les paquebots et poursuivre les efforts de verdissement du monde maritimo-portuaire de Marseille-Fos », commente Jean-François Suhas, le président du Marseille Provence Cruise Club et du Conseil de Développement Grand Port Maritime de Marseille Port de Marseille Fos. Ces chiffres sont officiels. Ils ont été publiés par la Dirm Méditerranée qui a mené en 2022 une campagne de mesures à la fois à bord mais aussi par le biais de drones "renifleurs".
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220 inspections de navires
« Pour l’année 2022, les objectifs de contrôle de la teneur en soufre des combustibles marins à bord des navires de la Dirm Méditerranée étaient de 220 inspections aux émissions d'oxydes de soufre (SOx). Ces inspections sont assurées par 25 inspecteurs de la sécurité des navires affectées dans les deux Centres de sécurité des navires de la Dirm Méditerranée (CSN Paca-Corse). Avec un objectif de 181 inspections, le CSN Paca-Corse porte l’essentiel des contrôles. Plus des deux-tiers des contrôles de la façade maritime sont assurés sur le grand Port Maritime de Marseille-Fos », détaille la Dir Méditerranée. A la fin 2022, « les objectifs annuels ont été dépassés avec un total de 230 inspections et en sus près de 80 contrôles par drone », ajoute le service de l’Etat.
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Des contrôles par drone renifleur
En complément des inspections à bord des navires, « la Dirm a piloté une campagne de mesure par drone de la concentration en oxydes de soufre de fin septembre à fin décembre 2022 ». « Cette campagne MAR-SOx a ainsi complété le dispositif de contrôle et de ciblage mis en place sur le GPMM. Préparée depuis fin 2021, celle-ci a été financée en totalité par l’Agence Européenne pour la Sécurité Maritime qui a mis à disposition son système de contrôle par drone », communique la Dir Méditerranée. « Ce sont 80 contrôles qui ont été réalisés par drone directement dans le panache des fumées des navires tant lors des approches portuaires qu’à quai », ajoute le service de l’Etat. Ce dernier explique que « 60 % des contrôles ont été réalisés sur des navires à passagers. Ils s’agissait à 40 % de navires de croisière et à 20 % de ferries».
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« Un seul navire de charge a fait l’objet d’une infraction dans le cadre de cette expérimentation », dresse comme bilan la Dir Méditerranée. Sur l’ensemble des inspections les quatre navires de charge inspectés comme non conformes ont fait l’objet d’un procès-verbal transmis au parquet et font actuellement l’objet de poursuites judiciaires.
