Un mélange osé mais raffiné entre la cuisine provençale et la cuisine orientale. C’est ce que propose Mina Rouabah-Roux, patronne de Minakouk, restaurant, salon de thé, traiteur. « Nous faisons tout nous-mêmes : le pain, les jus, les pâtisseries, les couscous et bien plus encore. » Au programme donc des mets revisités comme la navette avec éclats de dattes…
« Il suffit de goûter pour aimer »
Difficile de la mettre dans une case pour la décrire. « Parfois cela perturbe, reconnaît Mina, mais nos clients adorent ça. Il suffit de goûter pour aimer. » C’est là que les choses se compliquent quelquefois.
« Nous nous rendons compte que les habitudes sont dures à changer. Lors des réceptions, ce sont généralement les mêmes traiteurs qui sont retenus et bien souvent les gros. Nous sommes une petite structure et nous proposons des choses différentes. Il faut nous donner notre chance une fois pour que nous puissions vous convaincre. »
Le message est clair : il faut oser.
Recrutement solidaire
Force est de constater que Mina Rouabah-Roux ose changer les choses. Cette chef d’entreprise possède une véritable culture de l’esprit d’équipe et de la solidarité. Une stratégie basée sur les valeurs humaines. Pour recruter ses équipes, elle privilégie volontairement des organismes comme l’Ecole de la deuxième chance, les Plateformes locales d’insertion ou diverses associations avec lesquelles elle collabore. Et n’hésite pas à rencontrer plus de 30 candidats pour trois recrutements.
« Avec le temps, on trouve des pépites. Je suis fière d’accompagner ces jeunes. Cela fait partie de ma philosophie. »