« Il m’est difficile d’écrire un argument, moi qui compose mes spectacles comme des puzzles, dont chaque spectateur peut assembler les pièces, comme bon lui semble », explique Philippe Decoflé. « Stéréo est le résultat d’une envie de vitesse, de brillance, de virtuosité, d’énergie et de rock’n roll. Sur une base de trio rock -guitare, basse (jouée par sa fille Louise) et batterie- je cherche une danse dessinée, organique, qui accueille l’acrobatie comme un complément jouissif et spectaculaire. Une danse qui bondit et rebondit, qui fuse et qui jaillit, jusqu’à l’essoufflement. La forme est hybride, entre concert et spectacle, où musique et danse ne font plus qu’un. »
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Si certaines musiques sont des reprises (Tears for fears, Beach Boys, Beatles…), la majorité des titres ont été composés pour la création du chorégraphe, devenu populaire en 1992, en signant la mise en scène des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d’Albertville. Durant 1 h 20, les cinq danseurs font le show, enchainant les déhanchés graphiques et les tenues excentriques. Un spectacle pour lequel Decouflé alterne tableaux rock’n roll et moments plus humoristiques, où les pointes croisent des chaussures à plateformes, avec talon aiguille de 20 cm. Un grand bazar à ne pas manquer !