Le but de cette semaine a été bien sûr d’amplifier le rayonnement de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et de son action en faveur de la création d’entreprise, tout en mettant en avant ses nouveaux services numériques. De nouveaux dispositifs en ligne qui viennent répondre à la difficulté d’accès à l’information des porteurs de projets les plus isolés, souvent fragilisés par le chômage. Durant cette campagne, de nombreuses web-conférences ont été organisées, mais aussi des rencontres en direct entre porteurs de projets, afin d’échanger leur vécu.
A Marseille, nous avons pu assister à des échanges nourris entre plusieurs jeunes femmes, certaines installées, d’autres en cours de finalisation de projet, avec au cœur de leurs préoccupations, des questions de communication, mais aussi fiscales. Parmi elles, Dounya Mokhtari a créé son institut de beauté il y a quelques mois, grâce au microcrédit de l’Adie. Les 6.000 € d’aide lui ont permis d’investir notamment dans du matériel. Sans ces fonds, Dounya n’aurait jamais pu se lancer. Toujours autoentrepreneur, elle pense à changer de statut. Une interrogation qui a d’ailleurs fait débat au sein du groupe de réunion présent dans son institut du 6e arrondissement de Marseille.
Pour mémoire
Reconnue d’utilité publique, l’Adie est une association qui aide les personnes exclues du marché du travail, sans aucun accès au crédit bancaire classique pour créer leur entreprise. Pionnière du microcrédit en France et en Europe, l’association accompagne par ailleurs les porteurs de projet afin de les soutenir en amont et en aval du lancement de leur micro-entreprise pour en garantir la pérennité.
La suite de cet article est à lire dans le numéro 9901 des Nouvelles Publications (parution le 24/06/2016). Cliquez ici pour plus de renseignements sur nos offres d'abonnements (à partir de 55€/an).