Le goût du travail (bien fait), cet autodidacte est sans doute né avec. Quant à la fibre entrepreneuriale, elle est venue naturellement, au fil des ans. « Je n’ai pas mon bac et l’école n’était pas facile pour moi, un Arménien arrivé petit à Marseille et parlant mal le français. J’ai donc commencé à travailler très tôt, beaucoup », nous explique Patrick Kouyoumdjian.
« J’ai fait ma carrière dans le textile, avec ma marque Blumy. Après trente ans d’exploitation, je l’ai vendue mais pour autant, je savais que je ferai autre chose. Pour moi, impossible de ne rien faire. Ma femme le sait ! Nous sommes mariés depuis 40 ans et même si j’aurais pu raccrocher après la vente de Blumy, elle n’a pas été étonnée quand je lui ai parlé d’ouvrir une franchise. »
Pourquoi le sport ? « Pourquoi pas » après tout, même s’il avoue qu’il n'en pratique pas. « Diriger une entreprise, la faire progresser, ça je sais faire. Il y a une quinzaine d’années, j’ai ouvert en parallèle de ma marque, une salle pour les réceptions que je louais. J’accueillais aussi des associations. » Du coworking avant l’heure. « Et puis un jour, j’ai réalisé que j’avais une belle surface inexploitée, sur un total de 1.200 m2. J’ai naturellement pensé à ouvrir une salle de sport. »
Ce sera chose faite il y a moins de deux ans. « En France, seuls 7 à 8% des gens sont inscrits dans une salle. La marge de progression est donc importante, car il y a autant de salles qui ouvrent que d’autres qui ferment. » Humain mais pas philanthrope, PatrickKouyoumdjian sait qu’il tient là une bonne idée.
Lisez la suite de cet article dans le numéro 9893 des Nouvelles Publications (parution le 29/04/2016). Cliquez ici pour plus de renseignements sur nos offres d'abonnements (à partir de 55€/an).