De sa jeunesse provençale, ses vacances à Luchon (en Haute-Garonne), ses premiers pas dans la poésie, sa rencontre avec Rosemonde, sa découverte du monde du théâtre jusqu'à la gloire qu'il rencontra à vingt-neuf ans, lors de la première de Cyrano de Bergerac, c'est bien toute la vie de l'auteur qui se dévoile à nous. On le découvre travailleur appliqué mais dépressif, en raison d'une gloire trop grande pour lui qui le rendit malade et le fit fuir la capitale et ses mondanités.
Philippe Car raconte sa passion du théâtre, sa découverte de la mise en scène, ses doutes et ses joies. Il rend ses lettres de noblesse à Rostand, l'humaniste qu'on taxait à tort de va-t-en-guerre, Rostand, l'auteur passionné qui ne fut pas aussi prolifique que Victor Hugo, mais qui écrivit bien plus que le chef-d'œuvre auquel on le réduit. Rostand, le Marseillais, l'humaniste, le passionné et l'optimiste, ne pouvait que séduire l'univers onirique et atypique de Philippe Car et de son Agence de voyages imaginaires.