Quoi de neuf pour le restaurant solidaire Le République ?

Le succès du restaurant solidaireLe République, restaurant pour tous est confirmé : 800 000 € de chiffre d’affaires en 2022, une équipe qui passe de 10 à 30 personnes, des dizaines de chefs nationaux agrégés autour de l’association La Petite Lili, porteuse du projet… le chef Sébastien Richard, un des co-fondateurs, a de quoi être fier, la mayonnaise a pris ! « Chaque jour, une centaine de clients se croise au restaurant, mixant personnes bénéficiaires d’aides sociales et grand public. Sans vous, le grand public, les bénéficiaires ne pourraient pas manger ici pour 1 euro. » Le chef nous apprend en effet que « 10 % des additions du République permettent le financement des repas à 1 euro symbolique ».

Bar à cocktail, boulodrome et table privée au République

D’ici quelques jours, Le République ouvrira de nouveaux espaces, passant de 700 à 1 200 m². « Nous voulions proposer toutes les offres de restauration possibles, allant de la street-food, à la gastronomie, en passant par le bar, la brasserie et la bistronomie », détaille le chef. Désormais, au rez-de-chaussée, place aux Tables de la République, une salle privative pour dix personnes, où les chefs Sébastien Richard et Richard Cortez cuisineront pour leurs hôtes, loin des regards puisque salle et cuisine ne sont pas exposées à la vue des clients. Il vous en coûtera entre 72 et 112 €/personne pour un repas en cinq ou six temps. Plus accessible, La Taraillete du Répu’ proposera ses tapas méditerranéennes, à déguster avec un cocktail de la maison Ferroni. En sous-sol, le boulodrome sera enfin accessible, avec son espace lounge attenant. Le République devient donc un lieu pluriel, à découvrir tout au long de la journée. Les brunchs ne devraient d’ailleurs pas tarder à s’inviter à la carte.

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Le République est en pourparlers avec une marque, spécialisée dans les dîners dans le noir servis par des personnes mal voyantes. Elle devrait prendre en gestion une salle du sous-sol, pour l’instant sans attribution. Bref, ça bouge au Répu’ et du côté de l’asso. « Nous sommes en train de rédiger une charte car depuis l’ouverture, nous sommes contactés par beaucoup de monde qui souhaite reprendre notre concept. Mais nous voulons que ça se passe dans le respect de nos valeurs », explique Sébastien Richard.

Avec l’entreprise d’insertion aubagnaise La Varappe(30 ans d’activité), ils sont donc en train de monter une structure qui va encadrer cette croissance.

« La Petite Lili agrège désormais 400 membres, travaille avec 90 associations et a été rejointe par une soixantaine de chefs. »

Enfin, l’association imagine aussi un nouveau projet autour de la formation (en lien avec Festin, à l’origine notamment du restaurant carcéral Les Beaux Mets), compte également mettre en avant son activité traiteur, « encore méconnue »… bref, cettedeuxième année d’exercice devrait signer l’envol du République, restaurant pour tous !