Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Marseillais, j’ai 62 ans et suis administrateur de biens depuis 1976. Je suis entré à l’Unis* [Union des syndicats de l’immobilier, ex-Cnab, ndlr] au début des années 80. J’y ai occupé toutes les fonctions, depuis celle de trésorier adjoint, pour terminer par celle de président adjoint. J’ai été aussi très longtemps responsable de la commission formation, jusqu’à mon élection en tant que président de l’Unis MarseilleProvence Corse.
Dans quel état d’esprit abordez-vous ces deux ans de mandature ?
Tout d’abord, je suis extrêmement fier et honoré de la confiance de mes pairs. Je ressens bien sûr un peu d’inquiétude face à la tâche qui sera la nôtre, à l’évolution de notre métier, à l’attitude des pouvoirs publics qui contestent notre rôle, mais je ne suis pas seul et je peux compter sur l’appui de toute mon équipe pour mener à bien ma mission. Il est vrai que notre slogan, « Stop à la folie réglementaire », est plus que jamais d’actualité, malheureusement…
Quelles sont vos priorités ?
Nous allons travailler à réhabiliter l’image de l’administrateur de biens et à mieux faire comprendre sa mission au sein de la société. Je pourrais vous parler de la loi Alur [loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, ndlr] et de ses aspects négatifs aussi, mais elle est passée et nous devons en tirer des aspects positifs et jouer notre rôle de lobby pour que notre métier arrête de subir une telle pression législative. Nous allons donc poursuivre le travail de mon prédécesseur sur le terrain, tout en continuant à faire remonter la situation de la région dans les instances nationales.
Je profite de cet entretien pour donner rendez-vous à nos adhérents à la rentrée, le 11 septembre, pour notre traditionnelle soirée à la Villa Pascal. Nous devons bien sûr poursuivre et amplifier notre communication auprès d’eux, mais aussi auprès des élus et des médias. Nous devons réhabiliter la valeur de nos métiers et réaffirmer leur place au sein de la société…