Siac Marseille : une édition sous le signe de la nature et de l’upcycling

Avec 38 % de signatures renouvelées, les collectionneurs et amateurs d’art contemporain auront avec le Siac Marseille un joli terrain de jeu pour se faire plaisir. Sur plus de 3 000 m², au Palais des événements du Parc Chanot, le salon s’impose comme un lieu convivial, où découvrir le meilleur de la production internationale, avec 11 nationalités représentées. Peinture, sculpture, mais aussi mosaïque, arts graphiques ou photographie, Eve Genre, fondatrice et commissaire d’exposition, sait qu’elle doit chaque année en réinventer les allées. Mais « toujours avec des artistes professionnels uniquement. Cette année, ils seront plus de 160 à révéler au public leurs dernières créations », nous dit-elle.

Après Marseille, le Siac s’implante à Avignon

Le Siac, un kaléidoscope complet

« Pour cette 22^e édition, je note une forte tendance des artistes à vouloir mettre la nature, la question environnementale au centre de leur œuvre », reprend Eve Genre. « La pandémie a forcément laissé des traces, puisque ces artistes n’ont pas pu exposer pendant de longs mois. Je vois un courant émerger qui met du sens, de l’engagement dans une œuvre ». De la figuration à l’abstraction, du pop art à l’art singulier… l’huile, l’acrylique, l’aquarelle, les collages…tous côtoient le bronze, la pierre, le bois, le métal, la terre, les matériaux composites et s’allient à la photographie, pour créer un univers foisonnant et surprenant. L’an dernier, le Siac Marseille avait attiré durant quatre jours plus de 15 000 visiteurs, pour près d’un millier d’œuvres vendues.