En quelques collections, cinq à ce jour, Soltan (prononcez « soltane ») a déjà réussi à imprimer son style dans un contexte marseillais où beaucoup de marques usent jusqu’à la corde les recettes du moment. Perles de rocaille, pompons, couleurs flashy pour coller à l’esprit hippie chic en vogue, aucun de ces attributs éphémères n’a grâce aux yeux de Sandra Delavie. Et c’est bien ainsi ! Nous la suivons de loin en loin depuis ses débuts, avec son premier modèle de bague évolutive, logiquement baptisée Evo.
Le message, Sandra en a fait sa signature : « Je tiens à mon imperfection, c’est ma raison d’exister ! », « Modèle unique », « Ce n’est pas parce que tu ne joues plus au jeu que le jeu s’arrête », ou encore « Women are meant to be loved not to be understood »*… Avec aussi, pour sa toute première collection homme, des punchlines directement inspirées du milieu hip-hop. Un univers qu’a longtemps fréquenté la créatrice puisqu’elle travaillait dans des clubs hip-hop et afro. Elle est d’ailleurs en négociation avec un groupe de rap qui, s’il accepte le deal (poser avec ses bijoux), devrait lui offrir une visibilité nouvelle.
Une vraie créativité
En écoutant Sandra parler avec recul de ses 15 dernières années, l’ensemble de ses choix, voulus ou pas, semble avoir tissé au fil du temps une toile logique, où Soltan trouve son expression singulière. Des études de stylisme, un BTS design technique et une longue expérience en tant que designer pour différentes marques de bijoux, fantaisie ou or, ont offert à la jeune femme une solide expérience.
* « Les femmes sont faites pour être aimées pas pour être comprises », une citation d’Oscar Wilde.
La suite de cet article est à lire dans le numéro 9900 des Nouvelles Publications (parution le 17/06/2016). Cliquez ici pour plus de renseignements sur nos offres d'abonnements (à partir de 55€/an).