AccueilEconomieSTMicroelectronics veut créer un Centre européen de tests à Rousset

STMicroelectronics veut créer un Centre européen de tests à Rousset

La croissance du fabricant de semi-conducteurs l’amène à engager de lourds investissements. STMicroelectronics vient de racheter la friche d’Atmel/LFoundry pour la transformer en Centre européen de tests de plaquettes de silicium.
Le panneau de la SCI Ciotat Park (groupe Sportimmo) est toujours affiché mais c’est ST qui a désormais la main sur le devenir de l’ancienne unité d’Atmel/LFoundry
JC-Barla - Le panneau de la SCI Ciotat Park (groupe Sportimmo) est toujours affiché mais c’est ST qui a désormais la main sur le devenir de l’ancienne unité d’Atmel/LFoundry

Economie Publié le ,

En octobre 2020, « Les Nouvelles Publications » annonçaient le projet de réalisation d’une plateforme logistique de 33 000 m2 par la SCI Ciotat Park du groupe provençal Sportimmo sur l’ancien site du groupe américain Atmel dans la zone industrielle de Rousset, resté sans destination depuis plus de huit ans. Cette ambition ne verra pas le jour, en raison de l’expansion depuis deux ans (+ 25% en 2021, + 26% en 2022) du fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics, proche voisin des lieux. Ce dernier a en effet décidé de l’acquérir à 100% pour en faire un Centre Européen de Tests de plaquettes de silicium pour le compte des sites du groupe.

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Le montant de l’investissement reste secret mais l’objectif serait d’y effectuer des tests dès 2024. Directeur de ST Rousset, Philippe Marc se devait de justifier l’apparition de deux totems de part et d’autre des grilles d’accès au site. C’est un projet de grande ampleur qui s’annonce puisque l’ensemble représente 17 hectares entre bâtiments et parkings.

« Nous ne sommes pas dans de la relocalisation d’activités opérées ailleurs, mais bien sur de la réindustrialisation du territoire » explique le dirigeant.

Une renaissance inespérée

Atmel a exploité l’édifice de 1995 à 2010 pour y fabriquer ses circuits, puis la société allemande LFoundry lui avait succédé jusqu’en 2013, année de sa liquidation judiciaire. Durant plusieurs années, la filière microélectronique, comme les collectivités, espéraient que ces espaces, une fois libérés de leurs machines en 2014, retrouvent une vocation, au mieux dans la microélectronique, sinon dans l’industrie. Il avait même été évoqué qu’il puisse devenir une vitrine des technologies de pointe nées et fabriquées dans la région ou qu’il soit réparti entre différentes sociétés technologiques.

Des opportunités d'embauches

Mais la quête s’est révélée vaine dans les domaines industriels, la configuration des lieux qui avaient abrité des milliers de mètres carrés de salles blanches rendant les réaménagements très compliqués (et coûteux) pour l’opérateur susceptible d’y investir. Par son choix, ST lui offre un renouveau que personne n’osait plus imaginer. Des précisions seront fournies ultérieurement sur le plan de développement à cinq ans que le groupe lui réserve. ST emploie à Rousset 3 000 personnes et produit 5 milliards de puces. Ce futur centre devrait générer de nouvelles opportunités d’embauches de techniciens ou ingénieurs.

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