AccueilEconomieVacances Air Transat rapproche la Provence du Canada

Vacances Air Transat rapproche la Provence du Canada

La compagnie canadienne prolonge toute l’année le vol Marseille-Montréal qu’elle ne proposait qu’à partir du printemps. La décision profitera au tourisme en Provence comme au Québec.
Vacances Air Transat offre toute l’année, depuis l’Aéroport Marseille-Provence, une capacité de 120 000 sièges.
(Crédit : J-C.B.) - Vacances Air Transat offre toute l’année, depuis l’Aéroport Marseille-Provence, une capacité de 120 000 sièges.

Economie Publié le ,

Cet hiver, la seule liaison vers l’Amérique du Nord depuis l’Aéroport Marseille-Provence sera assurée grâce à la compagnie québécoise Vacances Air Transat. Année après année, elle n’a cessé de conforter son offre et elle passe un nouveau cap en 2023, comme l’a annoncé le 12 octobre son directeur France, Benelux, Suisse et Allemagne, Cyril Cousin, sur la plateforme provençale.

« Nous allons proposer Marseille-Montréal toute l’année, avec une capacité de 120 000 sièges, supérieure à celle de Lyon et des autres métropoles régionales où nous sommes présents comme Bordeaux, Nice, Toulouse ou Nantes. La France représente près du tiers du marché de la compagnie. Nous voulons rendre le pays plus accessible aux Canadiens et le Canada aux Français. Les vols entre Marseille et Montréal sont occupés à 54 % par des Français, 46 % par des Canadiens. Nous aurons deux fréquences hebdomadaires par sens durant l’hiver (vendredi et lundi), trois dans la période de Noël et Jour de l’An, puis nous monterons à quatre vols par semaine à compter de mai et jusqu’à sept durant l’été 2024. »

Cyril Cousin (Vacances Air Transat) et Julien Boullay (Aéroport Marseille-Provence) dans l’avion A321LR qui assure la liaison Marseille-Montréal. (Crédit : J-C.B.)

Un appareil "nouvelle génération"

Le tarif le plus bas sera de 400 euros TTC l’aller-retour sans bagage enregistré, 609 euros avec un bagage. « Beaucoup de passagers venant visiter de la famille ou des amis et les jeunes savent se passer de bagages, poursuit-il. Avec plus de 80 % de nos vols à l’heure et la possibilité de prolonger son voyage vers Calgary, Toronto ou Vancouver ou encore vers Cuba ou la Floride, notre offre est adaptée à une clientèle de loisirs ».

La liaison sera majoritairement opérée avec un appareil Airbus A321LR de 200 places qui permet, selon la compagnie, de consommer moins de carburant et de diminuer sensiblement nuisances sonores et émissions polluantes. « Il favorise aussi des rotations plus rapides, de l’ordre d’1 h 15, au lieu d’1 h 45 pour un A330. C’est l’appareil le plus vert de sa catégorie, indique le dirigeant. En 2025-2026, nous disposerons d’un A321XLR qui nous permettra de cibler des contrées un peu plus lointaines ». Née à Montréal voici 35 ans comme tour-opérateur, Vacances Air Transat avait fait de la France l’une de ses priorités. Elle dessert aujourd’hui 58 destinations internationales, américaines et canadiennes, et emploie environ 4 500 personnes.

Trafic en progression

Pour l’Aéroport Marseille-Provence et la région Paca, cette annualisation de la destination, outre d’encourager les Provençaux à découvrir les charmes du Québec, constitue une aubaine pour le tourisme en provenance d’Amérique du Nord. « Nous coopérons avec tous les professionnels locaux pour organiser régulièrement des actions de promotion du territoire au Canada et tout est coconstruit avec Vacances Air Transat, explique Julien Boullay, directeur commercial et marketing de l’Aéroport. Accueillir des Québécois durant l’hiver viendra conforter nos objectifs de lisser la fréquentation touristique sur l’année. Il y a un vrai potentiel de fréquentation dans les deux sens ».

L’exercice 2023 devrait en tout cas montrer que les appels écologistes à limiter ses voyages aériens pour préserver la planète pèsent moins que l’envie d’ailleurs de chacun, jeune ou moins jeune : « Nous devrions finir l’année à 10,8 millions de passagers contre 9,1 millions en 2022. Nous retrouverons donc un trafic en hausse par rapport à 2019, avant Covid (10,1 millions). Mais si le nombre de passagers progresse, celui des mouvements d’avions reste stable grâce à l’utilisation par les compagnies d’avions plus grands et un meilleur coefficient de remplissage, de l’ordre de 80 %, ce qui est positif pour l’environnement », souligne Julien Boullay.

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