L’objectif clairement affiché par ThierryPerpère, CEO* Philéapolis-Cité de l’air, est de créer une sorte de smartcity, un écosystème international de 41 000 m2, avec 2 000 emplois à la clef, qui agrège l’ensemble des partenaires et des contributeurs à l’émergence d’une technologie associée à l’usage des drones et des technologies de la mobilité. Un lieu mêlant entreprises, recherche et formation. « On parle d’innovation, de process novateurs, et on structure une filière industrielle qui est celle des drones en général. KPMG, qui a réalisé une étude sur notre dossier, conclut que nous sommes uniques au monde. Ce qui est plutôt sympa», explique le PDG de la Cité de l’air. Un positionnement marqué par le souhait d’industriels chinois, israéliens et d’Amérique du Nord d’investir dans ce projet, dont la livraison est prévue pour novembre 2018. Un bâtiment propre et à la pointe de ce qui se fait en domotique. « Au-delà de son fonctionnement, c’est un site vraiment unique qui s’ouvrira », insiste le dirigeant.
Un positionnement mûrement réfléchi
« Ce sera une véritable ville où il fera bon vivre », poursuit Thierry Perpère, annonçant qu’on y trouvera une garderie, une conciergerie d’affaires, un restaurant, des salles de musculation, etc. Il part du principe « qu’un modèle économique tient la route dès lors que nous avons un ensemble de solutions à proposer ». Une idée qui séduit déjà puisque, alors que la communication n’a pas encore commencé, le taux de réservation est déjà très intéressant. Les entreprises y trouveront des partenaires, et le travail de l’équipe Philéapolis sera de mettre en synergie les bonnes entreprises entre elles.
« Dans le cadre du business accelerator, notre mission sera d’animer l’ensemble des acteurs afin de faire émerger une technologie. Aujourd’hui, le drone est un marché qui a du mal à se mettre en place en France. Même si la législation envoie de bons messages et avance correctement, il n’existe rien pour les industriels qui ont besoin d’un endroit où mettre en place une technologie et la commercialiser. Il y a une kyrielle d’initiatives, mais ce sont des fournisseurs entre eux, ou des majors qui attirent leurs partenaires, etc. Mais ça ne fonctionne pas encore vraiment ».
* Chief executive officer.
La suite de cet article est à lire dans notre dossier "Drones, une filiere qui décolle" du numéro 9912 des Nouvelles Publications (parution le 9/09/2016). Cliquez ici pour plus de renseignements sur nos offres d'abonnement (à partir de 55€/an).